Week-end club des 22 et 23 juin 2019  dans le Haut-Doubs (Par Fabien)


PRESENTS :

Maurice et Raymonde ; Daniel  ; Eric et Christine ; Fabien et Marie ;  Denis et Colette ; Jean-Philippe et Peggy et Antoine et Guillaume ; Yves et Geneviève ; Michel  et Marie Noëlle ; Guy et Nicole et nos amis du Nord Michel et Micheline ; Serge  et Clémentine ; Eric  et Eva.

** 22 juin 2019 **

 Cette année, le rendez-vous était fixé directement dans la zone de notre weekend, à la gare de Pontarlier, vers 8h, car il ne semblait pas y avoir de point de passage logique commun à tous les présents et c’était finalement le plus simple. Eric, notre organisateur, nous avait prévu un accueil conforme à l’habitude avec café et croissants.

 Nous comptons 9 Tractions pour cette édition 2019 transportant 24 personnes, plus Daniel qui sera avec nous par intermittence en compagnie de son fils et sa belle-fille, portant le nombre total à 10 Tractions et 27 personnes selon les moments du weekend.

 

 On peut noter la présence d’une petite nouvelle, puisque c’est la 1ère sortie club officielle de la Traction de Jean-Philippe (photo en bas à droite), récemment remise sur la route !

 Notre belle compagnie se met rapidement en route, à travers Pontarlier, puis à travers les vertes étendues des alentours en direction de notre 1ère visite.

 Les prévisions météorologiques n’étant pas très sûres… nous nous estimons chanceux car pour l’instant, même s’il fait gris : il ne pleut pas !

 Notre 1ere visite est une entreprise familiale située à Grand Combe Chateleu (25570). A l’origine, une taillanderie (atelier dans lequel sont forgés les outils), l’ancêtre de nos hôtes avait rapidement senti l’intérêt d’ajouter à son activité un atelier de travail du bois, afin de réaliser les manches des outils qu’il produisait.

 Avec le temps, les 2 fabriques ont bien évolué mais appartiennent toujours à des descendants du fondateur. Il s’agit maintenant d’une ébénisterie et d’un atelier de ferronnerie d’art.

·       L’ébénisterie.

 Notre guide, Laurent VUILLEMIN, n’est autre que le patron des lieux. C’est avec passion et humour qu’il nous fait découvrir son entreprise, son métier et le fonctionnement de ses machines, démonstration à l’appui.

 L’un des fils de Jean-Philippe, Guillaume, profite même de l’occasion pour lui apprendre à faire une quille (à moins que ça ne soit l’inverse ?).

              Mais il est épatant ce gosse !                       

 Fort de son nouveau savoir J, M. VUILLEMIN nous explique alors comment faire une chaise pour Mme Playmobil (nous tenons à préciser que toute ressemblance physique avec une personne existante dans notre groupe ce jour-là, ou ayant existé, serait bien sûr tout à fait fortuite).

 

 Nous terminons enfin par une visite du magasin qui sera l’occasion de découvrir des meubles magnifiques, parfois insolites comme cette petite… ou très très grande table… ainsi que différents objets du quotidien (jeux pour enfants, ustensiles de cuisine…).

Mais attention… je vous surveille…

·       La ferronnerie d’art

 En traversant la cour, nous nous retrouvons dans un tout autre registre. Au revoir le bois, place au métal. La pièce est beaucoup plus sombre et attention, cette poussière-là ne s’en  va pas juste en la tapant… Notre 2e guide est là encore le patron, et qui plus est, le cousin du 1er : Benoit VUILLEMIN.

 Même s’il nous parle en connaisseur et avec passion des anciennes activités des lieux, il nous confie avoir gardé la forge en état plus par intérêt pour l’histoire, afin d’en faire une sorte de musée, car il n’utilise pour ainsi dire plus du tout les outils et techniques dont il est question dans cette pièce.

Un souvenir de la production d’origine du lieu.

 Notre hôte nous pose d’ailleurs une petite devinette concernant un « outil » d’époque… 
 Mais à quoi sert cet objet ?

La réponse flanque la chair de poule, alors âmes sensibles : sautez donc le reste de ce paragraphe !

Cela servait dans le temps à arracher les dents (gloups…) !

 Nous passons ensuite dans la pièce d’à côté, beaucoup plus lumineuse, dans laquelle nous pouvons découvrir ce qu’est réellement l’activité actuelle de l’entreprise.

Le hasard est amusant car elle n’a pas été faite pour nous…

Mais nous sommes dans le thème !

 Après un passage par le magasin, qui sera là encore l’occasion de voir de belles choses, nous reprenons la route.

  

                                        Tiens des petites bêtes…          

 Destination : le pique-nique tiré du sac. Le restaurant offre un cadre forestier et verdoyant dans lequel nous commençons par réviser un peu les manœuvres et la marche arrière.

 L’hôtesse de l’air nous rappelle ensuite différentes consignes, puis nous pouvons nous installer pour passer à table.

  Les issues de secours se trouvent ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici…

 

 Comme nous sommes tous des conducteurs sérieux et responsables, le repas se termine à l’eau. Par contre… petit problème… elle tombe du ciel !

 Bien qu’elle soit fort humide et plutôt fraîche, cette pluie impromptue ne suffira pas à décourager les plus sportifs d’entre nous, qui n’hésiteront pas à faire un peu d’exercice physique, comme en témoignent ces quelques photos !

 Après cette parenthèse olympique, nous reprenons la route sous une pluie battante…

 Mais par chance, la pluie ne dure pas et les nuages ne tardent pas à se dissiper pour nous offrir une arrivée ensoleillée dans la république du Saugeais.

 Un peu perdu dans cette lointaine contrée inconnue et hostile… notre guide nous égare… et puis comble de malchance… tombe en panne ! Heureusement, dans ce club il y a toujours des bonnes âmes prêtes à pousser.

 
Faites pas semblant les autres… 
On voit bien que c’est Michel qui fait tout le boulot ! 

 La fière 11BL repart et la cause de la panne sera identifiée quelques instants plus tard : la poire d’amorçage en caoutchouc. Le retrait de cet (horrible) accessoire (pas d’époque) réglera définitivement le souci.

 Mais nous ne sommes pas au bout de notre périple… arrivée dans un pays étranger oblige, nous devons passer par la douane afin de nous soumettre à quelques formalités administratives.

 Notre organisateur, qui avait pensé nous mettre à l’abri grâce à de faux papiers échappe de peu à la prison ! Puis, muni d’un laisser-passer en bonne et due forme, nous sommes finalement autorisés à reprendre la route. Ouf.

Les faux papiers à gauche,
et les vrais à droite.

 Même dans le Saugeais, il ne faut pas faire signer les morts !

 Afin de nous remettre de toutes ces émotions, nous nous rendons à la visite suivante, qui tombe à point nommé : une distillerie. Et attention, pas n’importe laquelle ! Celle-ci se distingue dans la production d’une boisson bien connue : l’Absinthe (et de manière bio qui plus est), pour laquelle elle a déjà reçu de nombreuses récompenses.

 La visite commence par la découverte, par le nez et la bouche, du potager et des plantes aromatiques utilisées dans la production dudit breuvage.


Euuhh… Serge… quand on disait « avec le nez »…C’était une manière de parler!

 Nous continuons sur la partie plus technique, avec des explications sur le procédé de distillation, mais sans révéler leurs recettes malheureusement.

 Et bien sûr, le meilleur pour la fin, afin de se faire notre propre opinion : il faut gouter le produit ! N’y voyez pas là de la gourmandise ou encore moins de l’alcoolisme, c’est juste notre côté scientifique qui reprend le dessus.

 Le magasin, qui arbore fièrement les prix reçus pour récompenser la qualité de la production de chez Bourgeois, permet bien sûr à ceux qui le souhaitent de ramener un petit souvenir. Ceux qui feront une rapide conversion pour obtenir le prix au litre auront droit à une petite frayeur… mais quand on aime…

 Au moment de repartir… petit souci… la Traction de Jean-Philippe ne démarre plus. Le coupable est là encore rapidement identifié : son système de dégivrage d’époque est en place et semble-t-il branché en permanence, au lieu d’être connecté par la petite prise prévue à cet effet à l’origine. Il a vidé la batterie… Mais heureusement la 11 récemment remise sur la route démarre bien, et avec l’aide de quelques pousseurs nous reprenons la route pour nous rendre à notre dernière visite de la journée, la Pastorale de Bonnevaux.

 

 Les vaches regardent passer les trains… et les Tractions regardent passer les vaches…

 A la pastorale, nous sommes reçus par Jean-Paul LONCHAMPT, un homme aussi passionné que passionant qui nous apprend que contrairement à ce que plusieurs d’entre nous pensions, il n’y a aucun lien entre la « pastorale » et la religion. Il s’agit en fait d’une immense ferme d’antan qui tire son nom du « pastoralisme », pratique d’élevage extensif dans les paturages. Notre guide est aussi le propriétaire des lieux. Ancien cuisinier dans une auberge, il nous explique comment par amour du patrimoine local il a acquis cette batisse laissée à l’abandon et à la ruine, fondé une association pour la préserver et comment il l’a entièrement remise en état pour en faire le musée que nous avons la chance de visiter aujourd’hui.

 Tout en nous guidant de pièce en pièce ainsi que dans le jardin, notre hôte nous retrace l’histoire des fermes du Haut-Doubs mais également de la population de l’époque en ne manquant pas de souligner, anecdotes précises à l’appui, que contrairement aux idées reçues modernes, les habitants de la campagne en ce temps n’étaient pas des gens pauvres et non instruits, loin de là.

 
 

 

 

 

 Nous terminons par la cave sans toutefois pouvoir accéder à celle du fond… qui contiendrait semble-t-il quelques bonnes bouteilles dont la dégustation n’était pas prévue aujourd’hui.

 De retour sur le parking, Jean-Philippe, bien entouré, s’affaire à démonter son système de dégivrage. Nous espérons ainsi que les kilomètres à venir permettront à la batterie de reprendre la charge. Nos pousseurs commenceraient-ils à fatiguer ? Coup de chance pour cette fois, le parking est au bord d’une descente…

 
 Nous voilà repartis sur les routes du Haut-Doubs, pour notre dernière destination de la journée : le Chalet Saônois, à Jougne, où nous prendrons notre diner et dormirons.

 Cette fois-ci le beau temps s’est installé et il ne nous quittera plus du weekend ! Est-ce le beau temps ou l’appel de l’apéro ? Mystère… mais notre ami Yves se sent pousser des ailes… et le voilà qui double !

 Eric nous avait prévenu, impossible de stationner nos Traction directement devant l’hébergement. Par chance, la Mairie a eu la gentillesse d’accepter de mettre à notre disposition la cour de la bibliothèque municipale. Cette dernière étant de petite taille, avec un accès difficile par un portail étroit et un gros seuil : c’est l’occasion de réviser une nouvelle fois les manœuvres. Mais notre club étant composé de pilotes chevronnés (J), elles passent toutes. Finalement, on aurait même pu en rentrer encore 2 ou 3 !

 Nous rencontrons également sur place, un ami de Thierry FAIVRE. Décidément, le monde est petit. Tu vois Thierry, il fallait venir !

 Le saviez-vous ? La bibliothèque de Jougne est aussi un musée animalier… 

Défense de nourrir les animaux.

 Nos amis du Nord, Michel et Micheline, nous prouvent encore une fois leur grande générosité en nous offrant un apéritif aussi délicieux qu’apprécié après cette journée bien remplie et riche en aventures.

 Un grand merci aux plus courageuses qui ont pris en main la préparation et le service du repas, ainsi que la vaisselle. Et merci à Eric B et Christine qui ont transporté ce bon repas toute la journée.

 Il y aura des poussins ! Il y a un coq dans le poulailler…

 Cette année, il n’y aura pas d’atelier mécanique nocturne, alors la soirée se termine par un petit digestif, jusqu’à ce que la fatigue se fasse ressentir (n’est-ce pas Eric O J). Nous regagnons alors nos chambres pour un sommeil bien mérité. Pour certains, le nom de la chambre reste dans le thème…


** 23 juin 2019 **

 La journée commence de bonne heure (un peu moins que prévu finalement car le chef a autorisé de repousser les réveils d’1h) et de bonne humeur par un sympathique petit déjeuner et la remise en ordre des chambres.

On se demande comment certains on fait pour tenir dans d’aussi petits lits ?

 Un petit point mécanique s’organise autour de la Traction de Jean-Philippe car malgré les km hier soir, la batterie n’a pas du tout repris la charge et l’ampèremètre reste à plat. Un travail d’équipe, comme toujours.

 Notre pauvre Guy est alors victime de la délinquance locale. Pendant qu’un premier larron tente de lui piquer sa voiture, un complice le canarde !

 Mais les choses s’arrangent et sous la direction du maestro, Yves, nous pouvons sortir les Tractions une par une, dans la plus grand prudence pour ne rien endommager, par l’étroit portail.

 Décidément ce weekend a décidé de jouer des tours à tout le monde… et c’est autour du Président, Fabien, d’avoir des problèmes. Au 1er coup de frein, la roue avant gauche se bloque totalement et seul un coup de marche arrière arrive à la débloquer. Inspection : pas de trace de liquide de frein, rien de suspect au contrôle visuel. Avec le périple montagneux qui s’annonce… on commence à suggérer de répartir les occupants de la Traction dans les autres… mais Fabien ne veut pas abandonner sa Traction.

 La mise en application d’un enseignement du grand professeur DELAFOSSE : chauffer progressivement les freins en freinant très doucement tout en accélérant semble porter ses fruits. La roue ne serre plus… Le professeur reste un peu anxieux mais après avoir fait le plein, nous reprenons tous la route : direction le Mont d’Or ! Après tout, pour y aller, ça monte, donc pas besoin des freins n’est-ce pas ? (Finalement la roue ne se rebloquera pas du weekend, il se pourrait que de l’eau soit entrée dans les freins pendant les averses de la veille, provoquant une légère oxydation, qui pourrait expliquer le souci… mais ça reste à surveiller…).

Montée sous le regard bienveillant du Schtroumpf Tractionniste.

 Dernier regroupement au pied du Mont d’Or avant de se lancer dans son ascension… et les ennuis continuent… cette fois c’est la 15 de Guy qui respire mal. Le mal des hauteurs ? Déjà la veille au soir, il semblait qu’elle ne tournait pas bien au moment des manœuvres dans la cour de la bibliothèque… ça se confirme. Nous laissons de côté la science et faisons appel à un marabout des Tractions réputé.

 Visiblement en voilà une autre qui aurait bien piqué la 15 de Guy… décidément, c’est une manie !

 Le grand sorcier Maurice fait quelques incantations de tournevis et de magie sur le carburateur sous les regards impressionnés de l’assemblée. Visiblement ça tourne plus rond, nous repartons !

 En homme prudent et avisé, notre organisateur Eric B a divisé la montée en 2 étapes. Pour la 2e et dernière étape, il est prévu un départ une Traction à la fois, toutes les 30s / 1mn, avec ordre de rester en 1ere pendant toute la montée, afin d’éviter un calage qui pourrait mettre en difficulté tout le groupe comme nous avons pu le vivre lors d’un précédent weekend club.

 La montée n’est pas très longue… mais ça grimpe fort. Denis et Colette se lancent le défi de monter à pieds !

Sur cette photo, les connaisseurs ne manqueront pas
de reconnaitre 15 chevaux… et 2 baudets.

 Cette fois c’est sûr, c’est une malédiction, et elle a encore frappé. Les derniers qui montent remarquent Daniel, son fils et sa belle-fille, à l’arrêt dans un champ sur le bas-côté avec la 11 cabriolet. Arrivés sur le parking du haut nous l’appelons par téléphone : il nous indique être en panne, que les investigations sont en cours et qu’il n’est pas utile de redescendre l’aider pour l’instant. Décision est prise de terminer l’ascension (qui doit se faire à pieds) et les spécialistes s’arrêteront en redescendant.

La vue est splendide, mais pas sans danger.

Heureusement des panneaux précis sont là pour guider les visiteurs et leur permettre de rester en sécurité !

Le sommet sera aussi l’occasion de faire une jolie photo de groupe.


C’est aussi une occasion pour les artistes d’exprimer leur créativité.

Elles sont toutes petites nos Tractions…

 Chose promise, chose dûe. Les experts s’arrrêtent au chevet du cabriolet à la redescente… mais le verdict est sans appel, elle ne repartira pas. Les 1eres analyses laissent penser que la boite de vitesse a rendu l’âme. Daniel a pu joindre un ami garagiste qui viendra la chercher avec un plateau en début d’après-midi. Nous prenons donc la route de l’Edelweiss, sympathique restaurant reservé pour le repas de midi.

 A notre arrivée, nous découvrons avec surprise une charmante petite attention à notre égard.

 Puis le fils de Daniel nous enseigne comment on trinque dans sa région, avant de savourer un délicieux repas.

 A la sortie du restaurant, nous croisons une copine… mais pas le temps de nous attarder, car l’attraction suivante nous attend… ou plutôt ne nous attendra pas. Après quelques difficultés pour notre organisateur pour retrouver le guichet et acheter les billets, nous embarquons à bord du Coni’fer pour un petit voyage en train à vapeur.

   

 Le voyage est un aller-retour avec entre les deux une halte qui permet de refaire le plein de la machine (d’eau évidemment, pas d’essence) et de la repositionner de l’autre côté du convoi, qu’elle trainera cette fois en marche arrière. Nous avons également l’occasion de prendre un rafraichissement, d’écouter un guide nous retracer l’histoire de cette ligne de chemin de fer et d’aller découvrir une source naturelle baptisée « fontaine ronde ».

 Très confortable ce nouveau siège présidentiel.

Le voyage du retour est propice à la méditation.

 Jean-Philippe profite du parking pour refixer son pot d’échappement, qui semblait décidé à se faire la malle. Décidément, pour une 1ère vraie sortie, elle n’est pas de tout repos… c’est aussi ça le plaisir de rouler en Traction.

Le soleil cogne et on se met à l’ombre comme on peut…

 Et puis comme il serait tout de même dommage de se séparer comme ça… nous décidons de retourner à l’Edelweiss afin de partager un dernier rafraichissement. Nous sommes là encore fort bien reçus puisqu’on nous offre même un petit Limoncello maison pour bien conclure ce weekend.

On ne lui a pas dit que la gourmandise est un vilain défaut ?

 Après ces derniers instants de convivialité, chacun reprend la route en direction de la maison, avec de très beaux souvenirs plein la tête…

 Merci à nos organisateurs pour ce magnifique weekend et merci à toutes et à tous d’y avoir participé. Un grand merci également à tous ceux qui ont fourni des photos pour contribuer à ce compte-rendu. Et à l’année prochaine !

 

Le Président et reporter d’un weekend,

Fabien