(Voir plein d'autres photos sur la page des sorties)
Un
ICCCR est toujours l’occasion de rencontres, sinon pourquoi partir voir
du
paysage…. Mais il faut savoir provoquer ces rencontres, et le coup de
la panne
est, je vous l’assure, un bon moyen. Ah ! ça y est ! Vous croyez
que ma Trac m’a aidé dans
ce sens ? Que nenni ! C’est mon Eriba qui a
été capricieuse……. J’avais
changé les roulements de roues quelque temps auparavant, mais
j’ignorais que
ces roulement cylindriques et non coniques devaient se serrer comme des
coniques, c’est à dire en desserrant d’un quart de tour l’écrou après
être venu
en contact. En
voulant aller jusqu’à mon point de chute chez un beau frère, j’ai fait
chanter
ces fameux roulements un peu trop longtemps. Résultats : un
tambour
attaqué ! Bon,
là ça se complique ! En effet, chez le concessionnaire Eriba
local, on me dit qu’il faut commander les pièces en Allemagne (alors
que
l’essieu est fabriqué près de chez moi à Louhans), il faut donc trouver
une
autre piste si on ne veut pas passer nos vacances en Lorraine chez la
sœur de
Christine. J’arrive
finalement chez un revendeur de remorques qui ne trouve pas de
solutions pour
me dépanner…. Par chance, un client entend la conversation et m’indique
un
atelier qui refait des moteurs, et qui est équipé de toutes sortes de machine-outils. Mon beau frère
et moi reprenons la route
(en 208 Peugeot), direction l’atelier. Et quel atelier ! 2
heures plus tard, ma pièce apparaît, rechargée en matière, refrettée, réalaisée, et le roulement
emmanché. Le
« vieux » jette un œil vers les bureaux, et son
patron n’étant pas
revenu me dit « 50 euros, ça vous va ? ».
Sûr que ça me va…..
Mais
la journée était si entamée, qu’on a décidé de dormir chez la frangine
et de
repartir le lendemain. Frais
et dispo de bon matin, tous les bagages prêts à partir, je ne parviens
pas à
retirer le tambour de l’autre côté sans arrache moyeu. Je téléphone à
quelques
garages pour savoir s’ils peuvent m’aider, mais en cette veille de
vacances,
ils sont tous surbookés. Finalement, un garagiste me donne l’adresse
d’un petit
mécano et je décide de m’y rendre directement, en pensant qu’il ne
pourrait pas
me dire non en voyant ma mine désolée. Nous
voilà donc repartis avec Voilà,
le voyage peut enfin commencer. Il est 14h, on file en Belgique. Première
étape, Brugge,
Après
un bref passage à Bruxelles occupé par l’armée et désertée des
touristes, nous
passons par Gant. Une mauvaise signalisation nous laisse nous enfiler
dans un
parking interdit aux caravanes. Il nous faut près d’une heure de marche
arrière-marche
avant pour rebrousser chemin, et nous
découvrons les joies du vapor-look……
Nous
filons vers Nous
continuons notre voyage par Edam où au détour d’une ballade à vélo,
nous
découvrons que les hollandais ne savent pas fabriquer du fromage. Un
passage à Monickendam
et ses maisons de pêcheurs en bois nous fait
découvrir une fête locale où l’on fume les maquereaux sur le port. Des
femmes
avec de grands paniers distribuent des tartines, c’est un délice pour
les
papilles, mais aussi pour le nez, les yeux et le cœur. Une
visite d’un moulin à vent en fonctionnement nous en apprend plus sur
les
polders. Un travail incessant depuis des siècles pour remonter l’eau,
avec
parfois 4 moulins « en série » Pour assécher des
centaines de marais,
et de lacs et protéger un pays entier contre les inondations, des
milliers de
moulins ont été construits et entretenus durant des siècles, ainsi que
des
milliers de km de canaux. Amsterdam est intégralement construite sur
pilotis à Mais
le 11 août pointe et le grand rassemblement approche. Nous arrivons à Middachten. On nous a vanté un
lieu unique. Nous découvrons
des champs boueux où sont installés les chapiteaux. La signalétique,
parfaite
depuis l’autoroute, nous conduit jusqu’à des bénévoles qui ne savent
pas nous
renseigner sur notre lieu de camping, et nous devons faire plusieurs demi-tour avec Trac et Eriba dans
des chemins étroits, glissants, et bondés. La température
monte ! Nous
avions réservé un emplacement avec électricité. J’ai vite compris
pourquoi on
dit « si un Hollandais ne t’a pas eu une fois, c’est qu’il t’a
eu deux
fois ». Après nous avoir fait payer 125 euros, soit 60% plus
cher qu’en
Ecosse, nous apprenons que l’emplacement avec électricité nous coûte 10
euros
de plus ! Nous
arrivons enfin sur notre emplacement, impeccable, à
On
nous invite à venir retirer notre plaque de rallye et nos
cadeaux : des
brochures en Néerlandais, une carte de lavage automatique valable au Bénélux (génial pour les
anciennes) et un ballon gonflable… On décide d’aller sans tarder à l’intérieur des espaces : la place Boulanger, dédiée à 80 % aux stands de gadgets, objets en bois et fast food. Sous le chapiteau central, je rencontre Serge le Danois qui loge à trois emplacements de nous. Nous déambulons à la découverte d’une Licorne Ravoli de 36, d’une 11 CL de 53 (produite à Slough) avec toit ouvrant, d’une 11BL de la police belge en réfection, d’une 11BL de 48 en vente à 17950 euros, d’un cabriolet décapotable 11B de 1950. Mais aussi, et c’est plus rare, d’une Panhard Levassor X72 avec 2 roues de secours., un U23 8 places assises et 1 allongé (corbillard de 1952), un musée « Chapron ». Le reste du chapiteau est réservé aux ventes de pièces, essentiellement de DS et ID, on pouvait tout de même trouver pour nos Trac une direction complète à 813 euros, un démarreur à 380 euros, une sortie d’échappement à 250 euros, et curieusement les pigeons s’affairaient… Le
clou était tout de même à l’extérieur, mais il fallait bien chercher
car pas de
parking dédié aux anciennes, un fourre tout de Mercedes (Mercos
dirait Alain), Renault (Rino),
Audi, Volvo, Toyota,
etc. Il aura fallu que En
cherchant bien, j’ai pu trouver la première
En
discutant un peu, j’ai appris ·
que l’organisation de l’ICCCR
avait changé suite à des démissions massives 6 mois avant l’événement. ·
Que l’amicale Citroën s’appelle
maintenant
« amicale Citroën et DS France » et regroupera
Citroën et Peugeot ·
Que Organiser
un ICCCR demande un minimum de professionnalisme mais aussi d’esprit
Citroën.
Nous avons vu le professionnalisme (blocs sanitaires, foire aux vins et
cochonailles…)
mais il manquait malheureusement l’esprit
Citroën. Pour
exemples, -
une soirée de gala à 75 euros par personne, ça refroidit. Ça refroidit
tellement qu’il n’y a eu que 80 personnes ! -
le garage sur place limitait le temps de prise en charge à deux heures
pour
ensuite évacuer les véhicules vers le garagiste du coin…. -
un musée qui ne comporte que des concept-car
ou des
véhicules à vendre, est-ce un musée ? A
mon avis, un ICCCR, c’est aussi des hommes et des femmes qui viennent
montrer
leurs véhicules, et qui se rencontrent, discutent, commentent. Et là,
malgré
l’absence de parking, dans le camping c’était que du bonheur. 20 ou 30
nationalités qui se rencontrent, c’est forcément joyeux. Alors,
malgré les déconvenues, même si le prochain ICCCR sera à Au fait, merci aux Lyonnais d’être venus fêter mes 60 ans, car je me serais retrouvé bien seul . Merci
aussi à Serge et son épouse d’être venus nous soutenir. Serge a fait un
passage
éclair, il est parti désabusé
dès le deuxième jour.
Patrick Frachebois est
venu, semble-t-il, mais en
l’absence de communication, nous ne nous sommes pas vus. Peut-être
serons-nous un peu plus nombreux à Paris en 2019 pour les 100 ans de
Citroën ?
Eric |