1er Rallye de la route de l'Absinthe le 13 mai 2012

Compte-rendu réalisé par Pierre Baudier

L’Auto-Moto-Club La Belle Epoque  de Pontarlier avait organisé ce 1er Rallye-Route de l’Absinthe et invité quelques clubs à y participer ; c’est ce que nous avons fait pour notre plus grand plaisir. Pas besoin d’attendre la fin du récit pour dire que la journée fut réussie, tant par le temps, qui bien que frais le matin au départ de Pontarlier, nous avait apporté le soleil, que par l’organisation parfaite de nos amis Pontissaliens.

Pour FC.7.11.15 le rendez-vous des Doubistes était comme à l’accoutumé pour une sortie dans cette direction au 1er parking après le Trou aux Loups. 3 Tractions se sont donc retrouvées : Maurice et Raymonde avec à son bord Guy et Nicole, qui n’avaient pu terminer la préparation de leur voiture pour les raisons que l’on connaît, mais qui se sont joints à nous malgré tout, Serge et Monique, Pierre et Chantal. Départ à l’heure sous le soleil et la fraîcheur du matin –7h30. Pour Maurice cela ne faisait pas longtemps qu’ils étaient levés car le réveil n’avait pas sonné, donc pas de petit déjeuner…et en route.

            Voyage sans encombres jusqu’à Pontarlier où nous avons retrouvé nos collègues Jurassiens : Alain et sa Déesse, Dominique, mais non pas lui, la Déesse c’est la voiture, Eric et ses 2 Chevaux, Hervé et Fabienne. La place d’Arçon (place de la Mairie) commençait à se remplir de voitures. Tout était prévu, le carton pour mettre sous les voitures, la documentation nominative pour les participants, avec plaque de rallye et le fil pour la fixer, à disposition. Nous en avons profité pour visiter cette première exposition de véhicules car nous avaient rejoints le club des Corvettes, nos amis Suisses avec des Auto-Union, DKW, Pontiac, entre autres…une belle brochette, Juvaquatre, Dauphine, R8, C4, Cox cabriolet ou pas, Combi, Porsche, CG, 2cv camionnette ou non, Tractions, Lincoln, 203, Austin mini, Morris, Mercedes 280SL, 350SL, PL17, DS Chapron…. En tout une cinquantaine de voitures.

Le départ est donné comme prévu, 9h00, direction Les Granges Narboz où nous aurons l’occasion de découvrir un champ d’absinthe, avant de prendre un café-croissant chez Mr et Mme Charmier ; c’est Maurice et Raymonde qui furent contents… nous avons aussi appris qu’il ne faut pas une grande surface cultivée d’absinthe pour pouvoir distiller une grande quantité de boisson.

10h15 départ de la caravane direction la Suisse et le Val de Travers, où nous passerons le restant de la journée. Nous arrivons à 11h à l’absintherie et musée du Père François à Môtiers, après avoir parcouru la route pittoresque et sinueuse du Val de Travers par Saint-Sulpice. Après que « La Fée Verte » (personnage costumé) nous ait aidés à garer nos véhicules, nos hôtes nous souhaitent la bienvenue dans cet accent suisse qui nous charme toujours autant. Quelques explications historiques sur l’absinthe nous apprendrons de notre sympathique guide que l’absinthe rend fou au bout de 50 verres, il a pris l’habitude de s’arrêter à 49. Visite du musée puis collation fournie, sèches au lard, feuilletés, avec dégustation de cette « Fée Verte » tant attendue par tous. Le verdict est positif, c’est agréable, un petit  air de Pontarlier pour ma part. Certains dont nous tairons les noms avaient bien retenu qu’il ne faut jamais en boire une seule mais au minimum une deuxième appelée « La rincette » .

Nous avons continué notre périple car l’heure du repas approchait et  avons rejoint le Centre Sportif du Val de Travers à Couvet, distant de 3 à 4 km, pour déguster un repas Neuchâtelois au restaurant La Fourchette. Bon repas, bonne ambiance, tout fonctionne avec l’organisation suisse, rien à redire.

Après le repas nous avons eu le temps d’admirer toutes les voitures garées sur le parking du Centre Sportif et d’échanger des propos techniques ou autres avec les  heureux propriétaires de ces pièces de collections.

Vers 16h nous sommes repartis pour visiter la sécherie de l’absinthe à Boveresse, tout près de Couvet. Donc visite de cette sécherie, paraît-il unique en son genre, agrémentée d’une exposition d’outils, charrettes, même d’une botteleuse fabriquée à Saint-Vit. Pour être sûr de ne pas oublier le goût de l’absinthe, nous avions la possibilité de refaire une petite dégustation, payante, mais toujours aussi agréable avant de reprendre la route vers Besançon ou le Jura, sans oublier de remercier le club de Pontarlier pour cette agréable sortie. Rendez-vous, je crois dans deux ans pour ceux qui souhaiteraient reprendre une petite rincette. En tous cas de bons souvenirs et de belles photos.

 Votre reporter occasionnel

Pierre